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Cour d’école adaptée au climat en Ontario : elle agit comme une éponge
Quand nous pensons aux propriétaires fonciers des villes, nos esprits (ou le mien, en tout cas) s’imaginent souvent des fonds d’investissement immobiliers prédateurs et des hommes d’affaires en costume noir, avaricieux, profitant de la gentrification. Bien que les liens entre ces investissements privés et la crise du logement soient depuis longtemps documentés, nous (ou moi) ne devons pas oublier que les entités gouvernementales possèdent généralement de vastes espaces urbains pour les infrastructures publiques, les parcs et les bâtiments administratifs. Et cette propriété du sol détermine bien plus que les marchés immobiliers.
Les budgets climatiques et le cas d’Oslo : un outil politique pour et par les villes
Les villes se trouvent dans une position particulière face au changement climatique : elles en sont à la fois une source, et une solution. Du moins, elles ont un fort potentiel pour jouer ce dernier rôle. Les zones urbaines, responsables de plus de 70 % des émissions mondiales de carbone en raison de leur forte concentration de population et d’activités économiques, sont également des acteurs centraux dans le déploiement de solutions climatiques transformatrices. Celles-ci nécessitent des engagements politiques et des structures de gouvernance solides qui priorisent un développement urbain (réellement) durable.
Réfugiés sahraouis recyclent le plastique : une économie circulaire dans le désert ?
Le plastique est partout. Selon les dernières recherches, il y a 3,2 millions de tonnes de plastique dans l’océan, et un demi-million de tonnes s’y ajoutent chaque année. Même si ce chiffre est nettement inférieur aux estimations précédentes, il reste néanmoins beaucoup trop élevé. Quels que soient les chiffres, les dommages causés par les déchets plastiques à la biodiversité et à la santé humaine n’ont pas diminué.
Solidança, une initiative sociale pour la réutilisation des appareils électroniques en Catalogne
On assimile parfois le numérique à l’immatériel mais c’est loin d’être le cas. Le secteur des «nouvelles technologies» n’implique pas que des services: il contribue de manière significative à un flux croissant de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). Selon la troisième (et la plus récente) étude du Global E-Waste Monitor des Nations Unies, un record de 53,6 millions de tonnes de déchets électroniques a été atteint en 2019, soit une augmentation de 21 % en seulement cinq ans.