Réinventer nos villes comme des écosystèmes construits

Cet article se lit un peu comme un manifeste, il est donc difficile et peut-être injuste envers l’auteur d’essayer de le résumer. Soulignons quelques points. Dans son article, Reinventing our cities as constructed ecosystems, Ken Yeang, un architecte malaisien qui se décrit comme étant « écologiste d’abord, architecte ensuite », considère les différents systèmes sur lesquels la société humaine est fondée, en particulier les systèmes naturels, et ce que nous devrions changer dans notre lutte contre la crise climatique.

Il propose trois facteurs principaux à considérer comme nos infrastructures : les systèmes socio-économiques, politiques et institutionnels de l’humanité, son environnement bâti et ses systèmes technologiques, ses systèmes hydrologiques et ses systèmes naturels..

Nous devons envisager un monde et un environnement bâtis d’une manière différente de notre réalité actuelle, une « écotopie » – où la société humaine et tous ses systèmes sont en harmonie symbiotique avec la nature – pour enfin y arriver.

La technologie n’est pas la première étape pour résoudre notre situation actuelle et aller de l’avant avec des solutions plus régénératrices.

Aborder les problèmes concernant la crise environnementale ne commence pas avec les systèmes technologiques, mais avec nous, les êtres humains qui créent ces systèmes. Ce que nous devons repenser et changer, ce sont les systèmes socio-économiques, politiques et institutionnels, ainsi que nos coutumes et nos cultures, afin que tous ces systèmes agissent en harmonie avec la nature. […]

Nous devons repenser et changer les aspects essentiels de nos systèmes socio-économiques, politiques et institutionnels afin d’accorder une attention critique à notre environnement naturel.

Ne jamais négliger les externalités.

Nos systèmes technologiques existants ont un impact sur les écosystèmes et le territoire sur lequel ils se déroulent, mais aussi par leurs émissions solides, liquides et gazeuses qui contaminent l’environnement. L’héritage est la pollution. Ces émissions persistent longtemps. […]

Nous devons nous assurer que tous les actes de l’humanité n’ont pas d’impact négatif irréversible sur la nature et qu’ils sont écologiquement positifs. Il est primordial que toutes les activités de l’humain, les systèmes construits et les systèmes technologiques soient menés de manière écocentrique et guidés par l’écologie de la planète.

Ce ne sont que quelques faits saillants. Je vous encourage à lire l’article au complet.

Illustration: Toni Demuro for the World Majlis series of essays.