Un meilleur avenir urbain

Plusieurs grandes pistes sont à méditer dans ce court article Ensemble pour un meilleur avenir urbain. L’année dernière, Urban Design London et le studio Hassell ont organisé une conférence d’une journée pour explorer « De nouvelles idées pour un avenir urbain ». L’auteur, Camilla Siggaard Andersen, a résumé la conférence et présente les principaux thèmes qui en sont ressortis.

Le nouvel avenir urbain est local

Nous en avons discuté fréquemment et cette notion est de plus en plus pertinente. La pandémie a montré les lacunes de nombreuses villes et a offert des leçons sur des quartiers plus résilients et l’importance du local.

Mais même avant la pandémie, il était clair qu’il existait un déséquilibre dans la fourniture de services entre les quartiers, entraînant de longs trajets et une dépendance à l’automobile en exacerbant, dans les pires cas, les privations sociales et les inégalités en matière de santé. […]

En reconsidérant le rôle du quartier local pour servir des fonctions supplémentaires dans un environnement conçu pour la santé et le bien-être des usagers quotidiens, le nouveau futur urbain rééquilibre notre rapport à l’espace et au temps afin d’utiliser moins d’espace et avoir plus de temps.

L’un des points forts de l’article est que chaque thème comprend un paragraphe sur des solutions afin de créer cet avenir. Je cite le premier ici, mais assurez-vous de cliquer pour lire l’article au complet.

Nous avons besoin de règlements de construction qui favorisent les développements à usage mixte et encouragent la colocalisation des fonctions (en plus d’atténuer les défis associés à la colocalisation). Nous avons également besoin de politiques de transport qui soutiennent un réseau « multi-hub » ayant de fortes connexions latérales.

Le nouvel avenir urbain est souple

Les villes sont confrontées à des perturbations actuelles et futures. Les perturbations économiques, sociales et environnementales sont toutes liées à travers les systèmes. Les villes plus « souples » sont mieux adaptées pour s’adapter et réagir à ces perturbations.

En créant des bâtiments et des lieux plus amples et flexibles, les villes (leurs citoyens et entreprises) seront mieux préparées à réagir et mieux équipées pour se redresser. La flexibilité crée la résilience et l’adaptabilité assure la prospérité à long terme. Les actifs construits d’une ville restent en service plus longtemps, réduisant ainsi les émissions de carbone des nouvelles constructions.

Le nouvel avenir urbain est basé sur l’activité

Dans la même veine que nos articles précédents, ce thème touche à la nécessité d’être centré sur le citoyen au lieu de se concentrer sur la conception et la planification physique de l’espace. En revanche, il faut partir des activités que les citoyens aimeraient accomplir et concevoir l’espace à cette fin.

Pendant de nombreuses années, la conception et la planification physique de l’espace ont pris le pas sur les activités et la programmation, obligeant les gens à modifier leur comportement pour s’intégrer, plutôt que de modifier nos espaces pour s’adapter aux citoyens. Cette approche a souvent été appliquée en mettant l’accent sur la commande à grande échelle plutôt que sur le dynamisme à petite échelle. […] L’approche basée sur l’activité est un passage de la planification de la ville inanimée à la planification des villes animées, et de la conception d’un système axé sur la technologie à un système axé sur les objectifs.

L’avenir dépend du présent

Nous pouvons imaginer de meilleurs avenirs et de meilleures villes, mais cela commence par des décisions prises maintenant. Et, selon les mots de l’auteur : « Si nos outils actuels de planification, de conception et de réalisation d’environnements urbains ne parviennent pas à nous mener dans la bonne direction, alors il est temps d’en inventer de nouveaux.