Ré-ensauvager nos villes

Alors que les appels et les projets visant à réensauvager les campagnes se multiplient, il est important de rappeler que nos villes ont remplacé les écosystèmes et sont elles-mêmes des habitats pour leurs populations, ce qui signifie qu’elles pourraient également bénéficier d’un réensauvagement. Cet article du Guardian se penche sur la beauté, la biodiversité et le mouvement des villes biophiles.

[Nous] pourrions avoir des bâtiments qui sont intimement liés aux systèmes vivants, qui ont évolué avec nous, qui célèbrent le lien entre l’homme et la nature, essentiel à notre bien-être. […]

Nos villes pourraient redevenir sauvages et devenir des habitats pour toutes les espèces indigènes, même dans les environnements les plus denses des centres-villes, tout en créant des espaces communautaires attrayants pour les gens.

C’est ce que font certains projets dans le monde, mais l’objectif le plus important et le moins habituel mentionné ici est celui de connecter les espaces verts avec diverses initiatives. Pour devenir véritablement de meilleurs habitats pour une flore et faune plus variées, les différents projets doivent être connectés et s’imbriquer les uns dans les autres, afin que les bénéfices puissent être répartis mais aussi pour devenir des espaces de vie diversifiés et solides.

Comme c’est le cas pour de nombreuses idées relatives au changement climatique et à l’extinction des espèces, il est non seulement important de prendre de nouvelles directions, mais aussi de repenser notre façon de faire les choses depuis le commencement.

Si nous considérons nos développements comme des espaces pour la nature, dans lesquels nous découpons les espaces destinés à l’usage humain plutôt que ceux que nous concevons pour l’usage humain et auxquels nous ajoutons une quantité symbolique de verdure en périphérie, nous aurons une chance d’amener les gens et la nature à un équilibre harmonieux.